/bin contient des commandes qui peuvent être utilisées à la fois par l'administrateur système et les utilisateurs, mais qui sont obligatoires en mode utilisateur simple. Il peut aussi contenir des commandes utilisées indirectement par des scripts.
Il ne devrait pas y avoir de sous-répertoires à l'intérieur de /bin.
Les binaires des commandes qui ne sont pas suffisamment essentielles pour rester dans /bin doivent être mises dans /usr/bin, à la place. Les objets qui ne sont utilisés que par des utilisateurs non root (mail, chsh, etc.) ne sont pas assez essentiels pour être placés dans la partition racine.
Les commandes suivantes ont été incluses parce qu'elles sont essentielles. Certaines sont présentes à cause de leur emplacement traditionnel dans /bin.
Si /bin/sh est le Bash, alors /bin/sh devrait être un lien symbolique ou dur vers /bin/bash puisque Bash se comporte de manière différente quand il est appelé en tant que sh ou bash. pdksh, qui peut être /bin/sh sur certains disques d'installation, devrait être arrangé de la sorte avec /bin/sh pointant vers /bin/ksh. L'utilisation d'un lien symbolique dans ces cas permet aux utilisateurs de voir aisément que /bin/sh n'est pas un vrai shell de Bourne.
Puisque l'emplacement standard de-facto du shell C est /bin/csh, si et seulement si un shell C ou équivalent (comme tcsh) est disponible sur le système, il devrait être disponible par le nom /bin/csh. /bin/csh peut être un lien symbolique vers /bin/tcsh ou /usr/bin/tcsh.
Ces commandes ont été ajoutées pour permettre la remise en état d'un
système (en supposant que / soit intact).
{ tar, gzip, gunzip (lien vers gzip), zcat (lien vers gzip) }
Si les sauvegardes système sont faites en utilisant des programmes autres que gzip et tar, alors la partition racine devrait contenir les composants de remise en état minimaux. Par exemple, beaucoup de systèmes devraient inclure cpio puisque c'est l'utilitaire de sauvegarde le plus couramment utilisé après tar. Inversement, si l'on est sûr de ne faire aucune remise en état de la partition racine, ces binaires peuvent alors être omis (par exemple, une partition racine en ROM, montant /usr en NFS). Si la remise en état d'un système est prévue à travers le réseau, alors ftp ou tftp (avec tout ce qui est nécessaire à l'établissement d'une connexion ftp) doit être disponible sur la partition racine.
Les commandes de remise en état peuvent apparaître soit dans /bin soit dans /usr/bin sur des systèmes différents.
Voici les seuls binaires nécessaires pour le réseau, autres que ceux de
/usr/bin ou /usr/local/bin, et que à la fois root et les
utilisateurs voudront ou auront besoin d'exécuter.
{ domainname, hostname, netstat, ping }
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