La configuration du noyau est composée de plusieurs sections, certaines ne vous seront pas proposées, en effet elles seront tributaires des réponses que vous ferez dans la première. Il y a en tout 14 sections, que vous devez configurer une à une avant de lancer la procédure de compilation du noyau.
Section
|
||
1
|
Code
Maturity Option
|
Maturité
du code
|
2
|
Loadable
module support
|
Chargement
dynamique des modules
|
3
|
General
setup
|
Paramêtres
de base
|
4
|
Floppy,
IDE and other Block devices
|
Pilotes
IDE, disquettes et autres
|
5
|
Networking
Options
|
Options
Réseaux
|
6
|
SCSI
Support
|
Gestion
des périphériques SCSI
|
7
|
SCSI
low-level drivers
|
Pilotes
SCSI (de bas-niveau)
|
8
|
Network
device support
|
Gestion
des périphériques réseaux
|
9
|
ISDN
subsystem
|
Réseaux
numériques à services intégrés
|
10
|
CD-ROM
Drivers (no SCSI or IDE)
|
CD-ROM
constructeur
|
11
|
Filesystems
|
Systèmes
de fichiers
|
12
|
Character
devices
|
Périphériques
caractères
|
13
|
Sound
|
Carte
SON
|
14
|
Kernel
hacking
|
Kernel
spécial HAKER
|
Prompt for development and/or incomplete code/drivers. (Proposer les codes/gestionnaires en développement et/ou incomplets)
Certains des différentes fonctions que supporte Linux (tels que les gestionnaires de réseau, les systèmes de fichiers, les protocoles de réseau, etc.) peuvent être dans un état de développement ou le niveau de test n'est pas encore assez haut pour un usage général. Ceci est généralement connu en tant que phase de "test alpha" chez les développeurs.
Si une caractéristique est actuellement en test alpha, les développeurs n'encouragent généralement pas son utilisation par le grand public en général, afin d'éviter les messages e-mail du type "Pourquoi ceci ne fonctionne pas?". Cependant, un test et une utilisation active de ces caractéristiques sont les bienvenus. Gardez simplement à l'esprit que cela n'a pas le niveau normal de fiabilité.
A moins que ne vous projetiez de participer au test et au développement d'une caractéristique ou d'un gestionnaire qui se trouve dans cette catégorie ou d'être dans une situation qui requiert l'utilisation de ces caractéristiques, vous devriez probablement dire N ici, ce qui conduira ce script de configuration à vous présenter un nombre de choix restreints. Toutes les options marquées (EXPERIMENTAL) resteront en gris.
Si vous répondez Y ici, vous aurez la possibilité d'utiliser les caractéristiques ou gestionnaires qui sont actuellement utilisés en phase de test alpha.
Enable loadable module support. (Valider le support des modules chargeables)
Les modules du noyau sont de petits morceaux de code compile qui peuvent être insérés ou retirés du noyau en train de s'exécuter, en utilisant les programmes insmod et rmmod. Ceci est décrit dans le fichier Documentation/modules.txt. Les modules peuvent être des gestionnaires de périphériques, des systèmes de fichiers, des formats d'exécutables binaires et ainsi de suite. Si vous pensez qu'il vous faut utiliser des modules avec ce noyau dans le futur alors répondez Y ici.
Set version on all symbols for modules. (Affecter des infos de version sur tous les symboles pour les modules)
Généralement, les modules doivent être recompilés chaque fois que vous changez de noyau. En validant cette option, vous pouvez utiliser les mêmes modules avec le nouveau noyau mais le problème, c'est qu'on ne peut plus intégrer certaines fonctionnalités directement dans le noyau, par exemple PPP. Il vaut mieux répondre N à cette question, si vous voulez utiliser des modules qui ont été générés avec des sources qui ne sont pas celles du noyau, répondez Yes à cette question.
Kernel daemon support, e.g. autoload of modules. (Intégrer le support du daemon kerneld, par exemple pour le chargement automatique des modules.)
Certains systèmes de fichiers et pilotes peuvent être automatiquement chargés par le noyau lorsque ce dernier en a besoin (imaginez que vous vouliez établir une connexion ppp ou aller lire sur votre partition dos). Si vous choisissez Y ici, le noyau se chargera de tout cela par lui-même, en accord avec le daemon de niveau utilisateur "kerneld". Notez que "kerneld" déchargera automatiquement tous les modules inutilisés, aussi vous n'aurez pas à utiliser "rmmod". C'est tellement pratique que je vous conseille de répondre par y.
Comme son nom l'indique, cette partie permet de configurer certains paramètres essentiels pour le noyau.
Kernel math emulation. (Emulation de coprocesseur mathématique par le noyau ?)
Linux peut émuler un co-processeur mathématique, utilisé pour les opérations en virgule flottante), les processeurs 486SX et 386 n'en ont pas. Si vous validez cette option même si vous avez un co-processeur, le co-processeur sera néanmoins utilisé. Attention : en ajoutant cette option, la taille du noyau augmente de 45 Ko.
Répondez par y si votre processeur n'intègre pas de coprocesseur mathématique, sinon n.
Networking support. (Support réseau ?)
Le support réseau est indispensable pour tout ce qui touche à la communication , à moins de savoir exactement ce que vous faites, vous devez toujours dire Y ici. La raison est que certains programmes en ont besoin même si vous configurez une machine en solo et qui ne sera pas connectée à d'autres ordinateurs, par exemple si vous voulez utiliser Linux comme simple client tcp/ip ou uucp (via PPP, PLIP ou SLIP), ou des jeux comme xpilot qui utilisent des fonctionnalités réseau mais qui marchent en local. Si vous partez d'un ancien noyau, vous devrez aussi penser mettre à jour vos outils de réseau aussi; lisez net/README pour plus de détails.
Limit memory to low 16MB. (Limiter la mémoire aux 16 premier Mo ?)
Certaines cartes mères anciennes ne savent pas gérer correctement la mémoire au-delà de 16 Mo et ne marchent qu'en validant cette option, mais essayez toujours de répondre par n à cette question, surtout si vous avec 128 Mo de ram.
PCI bios support. (Support du bios PCI ?)
PCI est le nom d'un système de bus, c'est-à-dire la façon dont l'UC parle avec les autres dans votre machine. Les autres systèmes de bus sont ISA, EISA, Microchannel (MCA) ou VESA. Si vous avez un bus PCI, répondez Y, sinon N.
Note : répondre par n sur un ordinateur avec bios PCI réduit fortement les performances du système
System V IPC. (Support des IPC system V ?)
Pour que votre système soit compatible avec les extensions SystemVr4 concernant la communication inter-processus via les segments partagés, les sémaphores, etc... Vous devez répondre par y, sinon, de nombreux programmes risquent de mal fonctionner !
Kernel support for a.out binaries. (Support du noyau pour les binaires a.out ?)
A.OUT (Assembler OUTput, Sortie d'Assemblage) est un format pour, les bibliothèques et exécutables utilisé dans les premières versions d'UNIX. Linux a utilise ce format jusqu'à ce qu'il fut remplace par le format ELF. Puisque de plus en plus de programmes sont convertis au format ELF, l'utilisation de A.OUT diminuera graduellement. Vous devez répondre Y, sinon vous devez vous assurer qu'absolument aucun de vos programmes n'utilisera cet ancien format.
Note : dire M ou N est dangereux parce que certains programmes cruciaux de votre système peuvent être au format a.out, et donc le mieux est de répondre par y mais espérons qu'un jour, tout aura été recompilé pour ELF.
kernel support for ELF binaries. (Support du noyau pour les binaires ELF ?)
ELF (Executable and Linkable Format, Format Exécutable et liable) est un format pour des bibliothèques et exécutables utilisés à travers différentes architectures et systèmes d'exploitation. Cette option permettra à votre noyau d'exécuter les binaires ELF. Le support ELF sous Linux a remplacé rapidement le format a.out traditionnel de Linux parce qu'il est portable et rend très facile la construction des bibliothèques d'exécution. Beaucoup de nouveaux exécutables sont distribues seulement au format ELF. Vous devez vraiment répondre Y ici.
Note : dire M ou N est dangereux parce que certains programmes cruciaux de votre système peuvent être au format ELF, et donc le mieux est de répondre par y.
Compile kernel as ELF - if you're GCC is ELF - GCC. (Compiler le noyau en ELF si votre gcc compile en ELF?)
La version 2.7.0 et plus du compilateur gcc produit par défaut du format binaire ELF. Il est possible, de compiler le noyau au format a.out même si votre compilateur produit du ELF par défaut. Pour cela, il vous faudra dire N ici et changer les variables LD et CC en haut du Makefile. De la même façon, si votre compilateur produit du a.out par défaut mais qu'il est capable de produire du ELF, vous pouvez compiler le noyau en ELF en disant Y ici et en éditant les variables CC et LD en haut du Makefile.
Note : nous vous conseillons fortement d'utiliser le format ELF plus actuel et plus puissant. Répondez par y.
Processor Type. (Type de processeur)
En général, le bon processeur est indiqué mais vérifiez quand même, le noyau effectue certaines optimisations pour tel ou tel processeur. Vous avez le choix entre 386, 486, Pentium et Pentium pro (les cyrix sélectionneront Pentium). Choisissez 386 ou 486 si vous constatez des problèmes avec votre nouveau noyau.
Normal floppy disk support. (Support des disques ordinaires)
Si vous voulez utiliser des lecteurs de disquettes sous Linux, répondez Y. L'information concernant ce gestionnaire, tout spécialement pour les utilisateurs de Thinkpad, est contenue dans drivers/block/README.fd. Ce gestionnaire est également disponible en tant que module. Si vous voulez le compiler en tant que module, dites M ici.
Enhanced IDE/MFM/RLL disk/cdrom/tape support. (Support de disque/CD-ROM/bande Enhanced IDE/MFM/RLL)
En validant cette option, vous allez pouvoir contrôler jusqu'à quatre interfaces IDE et combiner huit périphériques IDE ( disque dur,CDROM, Bandes IDE). Si vous avez un ou plusieurs lecteurs IDE, dites Y ici. Si votre système n'a pas de lecteurs IDE ou si les nécessités de mémoire sont trop justes, vous pouvez dire N ici et choisir l'ancien gestionnaire de disque dur pour gagner 13 ko de mémoire dans le noyau.
Old harddisk (MFM/RLL) driver. (Ancien gestionnaire de disques MFM/RLL ?)
Vous ne pouvez sélectionner cette option que si vous n'avez pas choisi le support étendu, et vous devez savoir ce que vous faites :-). Pour ceux qui veulent un noyau très petit (pour faire un rootdisk par exemple), ce gestionnaire est plus petit que le nouveau (13k de moins).
Use old disk-only driver on primary interface. (Utiliser l'ancien gestionnaire disque seulement sur l'interface principale ?)
C'est un mélange des deux options précédentes : l'ancien gestionnaire est utilisé pour la première interface et le nouveau pour les trois autres. Cela permet d'être sûr de ne pas booter sur un cdrom mais franchement, peu de gens vont répondre par y à cette question.
Include IDE/ATAPI CDROM support. (inclure le support des cdroms IDE/ATAPI ?)
Si vous avez un lecteur de CD ROM qui utilise le protocole ATAPI, dites Y. ATAPI est un nouveau protocole utilisé par les lecteurs de CD ROM IDE et BANDES. La plupart des nouveaux lecteurs de CD ROM utilisent ATAPI, y compris les NEC-260, Mitsumi FX400, Sony 55E et presque tous les lecteurs non SCSI double(2X), quadruple(4X), et sextuple(6X) vitesse. Au moment du démarrage, le CD ROM sera identifié parmi les autres périphériques IDE, comme "hdb" ou "hdc" ou quelque chose de similaire. Si ceci est votre seul lecteur de CD ROM, dites N à toutes les autres options de CD ROM mais assurez-vous de dire Y au système de fichiers ISO9660.
Note : les anciennes versions de lilo (le chargeur de démarrage de Linux) ne peut pas gérer correctement les CD ROM IDE/ATAPI, aussi installez lilo 16 ou supérieur.
Include IDE/ATAPI TAPE support. (Inclure le support des archiveurs IDE/ATAPI ?)
Si votre sauvegarde se connecte sur une interface IDE, répondez par y à cette question pour pouvoir l'utiliser sous Linux.
Support removeable IDE interfaces PCMCIA. (Support des interfaces amovibles IDE-PCMCIA ?)
Cette option ajoute du code pour le gestionnaire IDE afin de gérer l'insertion et le retrait à chaud d'interfaces et de lecteurs IDE sous la direction d'un utilitaire externe (?). Normalement, dites simplement N ici.
CMD640 chipset bugfix/support. (Support et correction du chipset CMD640)
La puce CMD-Technologies CMD640 est utilisée sur de nombreuses cartes mère 486 et Pentium, généralement en combinaison avec une puce "Neptune" ou "SiS". Malheureusement, elle a des défauts de conception plutôt gênants qui peuvent conduire a de sévères altérations de données dans des conditions normales. Dites Y ici pour inclure automatiquement le code qui essaiera de détecter et corriger automatiquement les problèmes sous Linux. Ceci fournit également le support pour les caractéristiques supérieures du CMD640, pour un support des opérations améliorées sous Linux, y compris l'accès aux ports IDE secondaires sur certains systèmes.
Ce gestionnaire fonctionnera automatiquement avec les systèmes à base de PCI. Mais si votre système utilise un bus local VESA (VLB) au lieu de PCI, vous devez aussi ajouter un paramètre de démarrage du noyau pour valider la correction de bogue/support CMD640 : "ide0=cmd640_vlb" La puce CMD640 est aussi utilisée dans les cartes additionnelles Acculogic et sur les "CSA-6400E PCI à contrôleur IDE" que possèdent certaines personnes. Si vous n'êtes pas sûr, dites Y.
Intel 82371 PIIX (Triton) DMA Support. (Support DMA pour le chipset 82371 PIIX (Triton))
Le chipset Triton est un des plus répandus, si vous avez un tel chipset (430FX) et des périphériques IDE (pas SCSI), sélectionnez cette option.
RZ1000 chipset bugfix/support. (Support/Correction de puce RZ1000)
La puce RZ1000 de PC-Technologies est utilisée sur beaucoup de cartes mère 486 et Pentium, en général avec les puces "Neptune". Malheureusement, elle contient un défaut de conception qui peut causer de sévères altérations de données dans certaines circonstances. Dites Y ici pour inclure le code qui détectera et corrigera le problème sous Linux. Ceci peut ralentir le débit du disque d'un petit pourcentage mais au moins les choses fonctionneront avec 100% de fiabilité. Si vous n'êtes pas sûr, dites Y.
Other IDE chipset support. (Support d'autres puces IDE)
Dites Y ici si vous voulez inclure le support amélioré pour diverses puces d'interface IDE utilisées sur des cartes mère et des cartes complémentaires. Ce support amélioré peut être nécessaire à Linux afin de pouvoir accéder aux 3ieme/4ieme lecteurs sur certains systèmes. Il peut aussi permettre de valider des taux de transfert supérieurs dans les E/S pour une amélioration des performances du système avec ces puces. La plupart de ceux-ci requièrent aussi des paramètres spéciaux au démarrage du noyau pour mettre en marche le support à l'exécution.
Note : les options en grisé correspondent à des parties de noyau activables en passant un paramètre au boot, par exemple avec LILO ou Loadlin.
Ram disk support. (Support Ramdisk ?)
Valider cette option vous permettra d'utiliser une portion de votre mémoire RAM comme périphérique de blocs, de sorte que vous puissiez y faire des systèmes de fichiers, y lire et écrire et faire toutes les autres choses que les périphériques de blocs normaux (tels que les disques durs) peuvent faire. Cette option est surtout utilisée pour créer des root disks pour les installations des distributions linux. Vous pouvez compiler cette option en tant que module, mais la plupart des utilisateurs normaux n'ont pas besoin du support Ram disk et peuvent ainsi dire N ici.
Initial RAM disk (initrd) support. (Support du disque de RAM initial (initrd))
Le disque de RAM initial est un disque de RAM qui est chargé par le chargeur de démarrage (LOADLIN ou LILO) et qui est monté comme racine avant la procédure normale de démarrage. Il est normalement utilisé pour charger des modules nécessaires pour monter le "vrai" système de fichiers racine, etc.
XT harddisk support. (Support du disque dur XT)
De très vieux contrôleurs de disques durs 8 bits ont été utilisés dans l'ordinateur IBM XT. Pour inclure un gestionnaire pour ceux-ci, dites Y. Si vous voulez compiler le gestionnaire en tant que module dites M. Il est peu vraisemblable que vous en ayez un: dites N.
Nous n'allons pas expliquer en détails la configuration du noyau pour une utilisation réseau avancée. Cependant, il est préférable de toujours configurer le noyau pour un support réseau minimal pour jouer à certains jeux même en local et établir des connexion PPP, SLIP, PLIP.
TCP/IP Networking. (Gestion de réseaux TCP/IP ? )
TCP/IP est le grand standard des protocoles de transport et de routage d'informations informatiques sur réseau, c'est celui utilisé par Internet (Internet Protocol). Il est important de répondre par y à cette question même si vous n'utilisez votre système qu'en local, certaines applications (comme le système X-Window) utilisent TPC/IP même si votre machine n'est pas connectée à un quelconque autre ordinateur et ont besoin de l'interface de retour (loopback interface), un faux réseau qui permet à une machine de communiquer avec elle-même. Cette option est aussi nécessaire si vous voulez utiliser toute la puissance des term (term est un programme qui vous donne presque toute la connectivité Internet si vous avez un compte shell par téléphone normal sur un ordinateur Unix connecté à Internet. Pour faire court comme réponse: dites Y.
Le reste de la configuration réseau est correctement sélectionné par défaut mais si vous voulez créer un serveur, ce n'est pas la bonne doc pour vous !
Si vous avez des périphériques SCSI, c'est ici que vous allez configurer Linux pour les utiliser.
SCSI support. (support SCSI)
Si vous voulez utiliser un disque dur SCSI, un lecteur de bandes SCSI, un CD ROM SCSI ou tout autre périphérique SCSI sous Linux, dites Y et assurez-vous que vous connaissez le nom de votre carte d'hôtes SCSI (la carte à l'intérieur de votre ordinateur qui "parle" le protocole SCSI) parce qu'on vous le demandera. Vous devez également dire Y ici si vous voulez supporter la version port parallèle du lecteur ZIP IOMEGA 100 Mo. Ce gestionnaire est aussi disponible comme module. Si vous voulez le compiler comme module, dites M ici.
SCSI disk support. (Support des disques SCSI)
Si vous voulez utiliser un disque dur SCSI, la version SCSI ou sur port parallèle du lecteur de ZIP IOMEGA sous Linux, dites Y et lisez le SCSI-HOWTO. Cette option ne sert PAS aux CD ROM SCSI. Ce gestionnaire est également disponible comme module, et si vous voulez le compiler comme module, dites M ici.
SCSI tape support. (Support des bandes SCSI)
Si vous voulez utiliser un lecteur de bandes SCSI sous Linux, dites Y et lisez le SCSI-HOWTO, ce gestionnaire est également disponible comme module.
SCSI CD-ROM support. (Support des CD-ROM SCSI)
Si vous voulez utiliser un CD ROM SCSI sous Linux, dites Y et lisez le SCSI-HOWTO et le CDROM-HOWTO. Assurez-vous aussi de valider le système de fichiers ISO9660 plus loin. Ce gestionnaire est également disponible comme module.
SCSI generic support. (Support générique SCSI)
Si vous voulez utiliser des scanners SCSI, des synthétiseurs ou des graveurs de CD , ou tout ce qui comporte "SCSI" dans son nom qui soit autre que disque, CD ROM ou bande, dites Y ici. Ceux-ci ne seront pas directement supportés par le noyau, aussi il vous faudra des logiciels supplémentaires qui sachent comment parler à ces périphériques en utilisant le protocole SCSI. Il y a des chances pour que vous ayez à écrire ce logiciel vous-même, aussi jetez un oeil au SCSI-HOWTO et au SCSI-Programming-HOWTO. Si vous voulez compiler ceci comme module, dites M ici.
Probe all LUNs on each SCSI device. (Tester toutes les LUN sur chaque périphérique SCSI)
Si vous avez un périphérique SCSI qui supporte plus d'un LUN (Logicial Unit Number, Numero d'unité logique), par exemple un jukebox de CD, vous devriez dire Y ici afin que tous soient trouvés par le gestionnaire SCSI. Un périphérique SCSI avec plusieurs LUN agit logiquement comme plusieurs périphériques SCSI. La grande majorité des périphériques SCSI ont seulement un LUN et ainsi la plupart des gens peuvent dire N ici.
Verbose SCSI error reporting. (Rapport d'erreurs SCSI verbeux)
Les messages d'erreurs concernant votre matériel SCSI seront plus faciles a comprendre si vous validez ceci; cette option augmentera la taille de votre noyau d'environ 12 ko. En cas de doute, dites Y.
Vous devez maintenant choisir le pilote de votre carte SCSI, pour cela vous devez passer en revue les cartes une à une, et sélectionner par Y le pilote compatible avec votre carte.
Nous allons ici configurer le noyau pour un utilisation disons normale : configuration réseau minimale avec possibilité de faire du PPP, PLIP, SLIP. activez d'ailleurs (si vous en avez besoin) un des protocoles (en général PPP), par exemple en tant que module.
Network device support. (Support des périphériques réseau)
Vous pouvez dire N ici dans le cas où vous ne projetez pas de vous connecter à un quelconque autre ordinateur ou que toutes vos connexions seront faites soit via UUCP, ou par branchement téléphonique à un compte shell ou sur un BBS (UUCP est un protocole qui sert a faire suivre des messages et des forum entres des machines Unix au travers de lignes téléphoniques).
Vous devrez dire Y si votre ordinateur possède une carte réseau que vous voulez utiliser sous Linux (assurez-vous de connaître son nom car il vous sera demandé et lisez l'Ethernet-HOWTO; de même, si vous projetez d'utiliser plus d'une carte réseau sous Linux, lisez le Multiple-Ethernet-mini-HOWTO.
Vous devrez dire Y si vous voulez utiliser SLIP (Serial Line Internet Protocol, Protocole Internet par Ligne Série, est le protocole utilisé pour envoyer du trafic Internet sur des lignes téléphoniques ou des câbles null modem) ou CSLIP (Compressed SLIP, SLIP compressé)
ou
PPP (une variante améliorée et plus récente de SLIP) ou PLIP (Parallel Line Internet Protocol, Protocole Internet par Ligne Parallèle, est principalement utilisé pour créer un mini réseau en connectant les ports parallèles de deux machines locales)
ou
AX.25/KISS (protocole pour l'envoi de trafic Internet sur des liaisons radio). Lisez bien le NET-2-HOWTO.
Eventuellement, vous serez amené à lire l'excellent livre d'Olaf Kirch "Network Administrator's Guide" qui peut être trouvé sur sunsite.unc.edu:/pub/Linux/docs/LDP. Si vous n'êtes pas sûr de votre réponse dites Y.
Dummy net driver support. (Support du gestionnaire réseau Dummy)
Ceci est un périphérique relativement stupide, le trafic que vous envoyez à ce périphérique est consigné nulle part avec une adresse IP configurable. Il est généralement utilisé pour rendre votre adresse SLIP actuellement inactive en une adresse réelle pour les programmes locaux. Si vous utilisez SLIP ou PPP, vous pouvez le valider. Voyez le Network Administrator's Guide sur ce sujet, disponible via ftp (utilisateur: anonymous) depuis sunsite.unc.edu:/pub/Linux/docs/LDP. Etant donné que ceci est souvent utilise, le choix par défaut est Y.
PLIP (parallel port) support. (Support PLIP (port parallèle)
PLIP (Parallel Line Internet Protocol, Protocole Internet par Ligne Parallèle) est utilisé pour créer un mini réseau comprenant deux (ou exceptionnellement plus) machines locales. Les ports parallèles sont connectés en utilisant des câbles "null printer" ou "Turbo Laplink" qui peuvent transmettre 4 bits à la fois ou en utilisant des câbles PLIP spéciaux, à utiliser uniquement sur des ports parallèles bi-directionnels, ce qui permet de transmettre 8 bits à la fois (vous pouvez trouver le schéma de branchement de ces câbles dans drivers/net/README?.plip). Les câbles peuvent faire jusqu'à 15 m de long. Ceci fonctionne aussi si une des machines fait tourner DOS/Windows et a un logiciel PLIP installé, par exemple le gestionnaire de paquets PLIP Crynwr et winsock ou telnet de NCSA. Si vous voulez utiliser ceci, dites Y et lisez le mini-HOWTO PLIP.
Cette option agrandira votre noyau d'environ 8 ko. Si vous voulez le compiler comme module, dites M ici.
Note : le protocole PLIP a été change et ce gestionnaire PLIP ne fonctionnera pas avec le support PLIP sous les versions 1.0.x de Linux.
Si vous voulez utiliser à la fois une imprimante parallèle et PLIP, il y a deux possibilités:
1) Si le câble d'imprimante et le câble PLIP sont utilisés sur le même port parallèle (sans doute parce que vous en avez un seul), le mieux est de compiler les deux gestionnaires comme modules et de les charger et les décharger sur demande.
2) Pour utiliser des ports parallèles différents pour le câble d'imprimante et le câble PLIP, vous pouvez dire Y au gestionnaire d'imprimante, spécifier l'adresse de base du ou des port(s) parallèle(s) à utiliser pour l(es) imprimante(s) avec l'option de ligne de commande du noyau "lp". (Voyez la documentation de votre chargeur de démarrage (lilo ou loadlin) sur la façon de passer des options au noyau au moment du démarrage. La procédure lilo est également expliquée dans le SCSI-HOWTO.
Vous pouvez dire Y à ce gestionnaire PLIP, ou mieux, M, auquel cas vous devez lire le fichier Documentation/réseau/net-modules.txt qui vous dira comment spécifier le port et l'IRQ à utiliser par PLIP au moment du chargement des modules.
PPP (point-to-point) support. (Support PPP (point-à-point))
PPP (Point to Point Protocol, Protocole Point à Point) est plus récent et mieux que SLIP. Il sert au même dessein : envoyer du trafic Internet sur des lignes téléphoniques (et d'autres lignes série). Demandez à votre fournisseur d'accès s'il le supporte parce que sinon vous ne pourrez pas l'utiliser (ce n'est plus vraiment exact : le programme gratuit SLiRP peut émuler une ligne PPP si vous avez un compte shell téléphonique normal sur un ordinateur Unix; récupérez le via ftp. Pour utiliser PPP, il vous faut un programme supplémentaire appelé pppd comme cela est indique dans le PPP-HOWTO.
Notez que vous n'avez pas besoin de cette option si vous voulez simplement faire tourner term (term est un programme qui vous donne presque toute la connectivité Internet si vous avez un compte shell téléphonique ordinaire sur un ordinateur Unix connecté à Internet. Voyez le Term-HOWTO).
SLIP (serial line) support. (Support SLIP (ligne série))
Dites Y si vous projetez d'utiliser SLIP ou CSLIP (Compressed SLIP, SLIP compressé) pour vous connecter à votre fournisseur de services Internet ou pour vous connecter à une quelconque machine Unix locale ou si vous voulez configurer votre machine Linux comme serveur Slip/CSlip.
SLIP (Serial Line Internet Protocole, Protocole Internet par Ligne Série) est le protocole utilisé pour envoyer du trafic Internet sur des lignes téléphoniques ou des câbles série (également connus comme null modem). Normalement, votre fournisseur d'accès doit supporter SLIP afin que vous puissiez l'utiliser mais il y a maintenant un émulateur SLIP appelé SLiRP qui permet d'utiliser SLIP sur une connexion shell téléphonique ordinaire. Si vous projetez d'utiliser SLiRP, assurez-vous d'avoir dit Y à l'option CSLIP.
Le NET-2-HOWTO, détaillé comment configurer SLIP. Vous n'avez pas besoin de cette option si vous voulez simplement faire tourner term. Le support SLIP élargira votre noyau d'environ 4 ko. Si vous n'êtes pas sûr, dites N. Si vous voulez compiler ceci comme module, dites M ici.
Note : la suite des questions qui vous seront posées dans cette section concerne les cartes réseaux, vous devez sélectionner par Y, le pilote compatible avec votre carte.
ISDN support. (support ISDN)
ISDN ("Integrated Services Digital Networks" - Réseaux numériques à services intégrés -, RNIS en France) est un type spécial de ligne téléphonique totalement numérique; il est généralement utilisé pour vous connecter à votre fournisseur de services Internet (avec SLIP ou PPP). Le principal avantage est que la vitesse est plus grande que les connexions modem téléphoniques ordinaires. IL fonctionne uniquement si votre ordinateur est équipé d'une carte ISDN et que vous et votre fournisseur de services êtes reliés à une ligne ISDN de la compagnie des téléphones.
Ce gestionnaire vous permet d'utiliser une carte ISDN pour les connexions réseau et pour le périphérique d'appel. Le tty ISDN a un émulateur de modem compatible AT. Les périphériques réseau supportent le rappel automatique, l'empaquetage du canal, l'appel en boucle et l'appel avec authentification sans avoir de daemon en fonctionnement. Un protocole T.70 réduit est supporté par tty pour le BTX allemand. Sur le canal D, les protocoles EDSS1 et 1TR6 sont supportés.
Si vous êtes équipé d'une ligne numéris et d'une carte ISDN vous devez répondre Y ici.
Si vous avez, comme moi, un vieux (et lent) CD-ROM sur interface propriétaire, choisissez le support pour votre cdrom en choisissant la bonne option dans la liste proposée.
Support no-SCSI/IDE/ATAPI CDROM drives. (Support des lecteurs non SCSI/IDE/ATAPI)
Si vous avez un lecteur de CD-ROM qui est ni SCSI ni IDE/ATAPI, dites Y ici, N autrement. Lisez le CDROM-HOWTO. La réponse à cette question n'affecte pas directement le noyau: dire N conduira simplement ce script de configuration à sauter toutes les questions concernant ces lecteurs de CD-ROM. Si vous n'êtes pas sûr de ce que vous avez, dites Y et cherchez si vous avez l'un des lecteurs suivants.
CDROMs
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Aztech
CDA268-01A, Orchid CD-3110, Okano/Wearnes CDD110, Conrad TXC, CyCDROM CR520,
CR540
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CDROMs
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Sony
CDU31/33a, Sony CDU531/535
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CDROM
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Philips/LMS
cm206 avec carte cm260
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CDROM
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Goldstar
R420 (quelquefois vendu sous le nom Reveal Multimedia Kit')
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CDROM
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Support
pour lecteur CDROM NON-IDE Mitsumi
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CDROM
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Support
pour lecteur CDROM amélioré NON-IDE Mitsumi
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CDROM
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Optics
Storage 8000 AT (le lecteur 'DOLPHIN')
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CDROM
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Sanyo
CDR-H94A
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CDROMs
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Matsushita,
Kotobuki, Panasonic, CreativeLabs (Sound Blaster), Longshine et le CDROM
NON-IDE Teac
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Si vous voulez utiliser l'un de ces gestionnaires de CD-ROM, vous devez également dire Y à "ISO9660 cdrom filesystem support" ci-dessous (cette réponse sera basculée "par défaut" si vous validez n'importe lequel des gestionnaires de CD-ROM Linux).
Le choix des systèmes de fichiers est primordial sous Linux, c'est une partie très importante du noyau. Rappelons qu'un système de fichiers est une méthode pour organiser les fichiers sur une partition d'un périphérique d'entrées-sorties comme les disques durs et les disquettes. Pour avoir une installation stable de Linux, il faut utiliser le système de fichiers Second Extended FileSystem (ext2fs) pour la partition principale, (bootable).
Quota support. (Support des quotas)
Si vous dites Y ici, vous pourrez affecter des limites pour l'usage du disque à chaque utilisateur. Actuellement, cela ne fonctionne que pour le système de fichiers ext2. C'est utile pour les systèmes multi-utilisateurs. Si vous êtes pas sûr, dites N.
Mandatory lock support. (Support du verrouillage obligatoire)
Le verrouillage obligatoire est utilisé par certaines applications de base de données style System 5. A moins que vous ayez besoin de cette caractéristique dites N.
Minix fs support. (Support du système de fichiers Minix)
Minix est un système d'exploitation simple utilisé dans beaucoup de classes où on parle de Système d'exploitation. Le système de fichiers minix (méthode d'organisation des fichiers sur une partition de disque dur ou une disquette) était le système de fichiers d'origine de Linux. Il a été remplacé par le second système de fichiers étendu ext2fs mais est encore utilisé pour les disques racine de démarrage et sur les disquettes ou les disques de RAM puisqu'il est plus simple. Vous ne l'utiliserez pas sur votre disque dur parce qu'il a des restrictions internes. Tout le monde devrait dire Y ou M afin de pouvoir lire ce format courant de disquettes. Notez que le système de fichiers de votre partition racine ne peut pas être compilé comme module.
Extended fs support. (Support du système de fichiers étendu)
Ceci est l'ancien système de fichiers de Linux et n'est plus utilisé. Dites N.
Second extended fs support. (Support du second système de fichiers étendu)
Ceci est le système de fichiers de facto standard pour Linux pour les disques durs. Vous direz Y, sauf si vous projetez d'utiliser Linux exclusivement depuis une partition DOS en utilisant le système de fichiers umsdos. L'avantage du dernier est que vous pouvez vous lancer sans repartitionner votre disque dur (ce qui implique souvent : tout sauvegarder et ensuite restaurer); le désavantage est que Linux devient sensible aux virus DOS et que umsdos est un peu plus lent que ext2fs. Même si vous voulez utiliser Linux de cette façon, c'est une bonne idée d'avoir aussi ext2fs: il vous permet de lire plus de disquettes et facilite plus tard la transition vers une vraie partition Linux. Un autre cas (rare) qui ne nécessite pas ext2fs est une machine Linux sans disque qui monte tous les fichiers via le réseau en utilisant NFS (dans ce cas, il suffit de valider le support du système de fichiers NFS ci-dessous. La valeur par défaut est Y.
xiafs filesystem support. (Support du système de fichiers xiafs)
Ceci est un ancien système de fichiers et n'est plus en usage, dites N, ou M si vous voulez compiler cet option comme module.
DOS FAT fs support. (Support du système de fichiers fat)
Si vous voulez utiliser un système de fichiers basé sur la FAT (les systèmes de fichiers MS-DOS, VFAT (Windows 95) et UMSDOS) alors vous devez inclure le support FAT. Ceci n'est pas un système de fichiers à part entière mais il fournit les bases pour les autres systèmes de fichiers. Si vous êtes pas sûr, dites Y.
Si vous compilez cet option comme module, dites M ici, mais notez que vous ne pourrez pas compiler de systèmes de fichiers basés sur la FAT dans le noyau, ils devront être également des modules.
MSDOS fs support. (Support du système de fichiers msdos)
Ceci vous permet de monter des partitions MSDOS de votre disque dur (sauf si elles sont compressées). Pour accéder à des partitions MSDOS sous Linux, vous pouvez utiliser émulateur DOS DOSEMU. Si vous projetez d'utiliser dosemu avec une partition MSDOS non compressée, et des disquettes MSDOS, dite Y ici.. Ceci signifie que les accès aux fichiers deviennent transparents, c'est-à-dire que les fichiers MSDOS apparaissent et se comportent exactement comme tous les fichiers Unix.
Si vous voulez utiliser umsdos, le système de fichiers Unix au-dessus de DOS qui vous permet de faire tourner Linux depuis une partition DOS sans repartitionnement, vous devrez dire Y ou M ici.
Si vous avez Windows 95 ou Windows NT installé sur vos partitions MSDOS, vous devriez utiliser le système de fichiers VFAT à la place ou vous ne pourrez pas voir les noms de fichiers longs générés par Windows 95/Windows NT.
Si vous n'êtes pas sûr, dites Y. Ceci fonctionnera uniquement si vous dites aussi Y à "fat fs support". Si vous voulez toutefois compiler ceci comme module dites M ici.
VFAT (Windows-95) fs support. (Support du système de fichiers vfat)
Ceci vous permet de monter des partitions MSDOS de votre disque dur. Il vous permettra d'utiliser des noms de fichiers compatibles avec les noms de fichiers utilisés par Windows 95 et Windows NT à base de partitions fat (pas NTFS). Il ne supporte pas le système de fichiers compressés de Windows 95. Vous ne pouvez pas utiliser le système de fichiers VFAT pour votre partition racine; utiliser UMSDOS à la place. Si vous êtes pas sûr, dites N. Si vous voulez compiler ceci comme module dites M ici.
umsdos: Unix like fs on top of std MSDOS FAT fs. (umsdos: système de fichiers Unix par dessus le sf MSDOS standard)
Dites Y ici si vous voulez faire tourner Linux depuis une partition DOS existante de votre disque dur. L'avantage est de pouvoir installer Linux sans repartitionner votre disque dur. Le désavantage est que Linux est un peu plus lent que ext2fs. Un autre usage de umsdos est écrire des fichiers avec des noms de fichiers longs sur les disquettes MSDOS; il permet également des liens et des droits de possesseur / permissions du style Unix sur des disquettes MSDOS. Il vous faudra un programme appelé umssync pour pouvoir utiliser umsdos. Il fonctionne seulement si vous avez validé à la fois "fat fs support" et "msdos fs support" ci-dessus. Si vous n'êtes pas sûr, dites N. Si vous voulez compiler ceci comme module dites M ici.
/proc. files système support. (Support du système de fichiers /proc)
Ceci est un système de fichiers virtuel fournissant des informations sur l'état du système. "Virtuel" signifie qu'il ne prend pas de place sur votre disque dur: les fichiers sont crées dès l'instant que vous y accédez. Vous devez répondre Y ici.
NFS files système support. (Support du système de fichiers NFS)
Si vous êtes connecté à un autre ordinateur Unix (généralement local) (en utilisant SLIP, PLIP, PPP ou ethernet) et que vous voulez charger des fichiers résidant sur cet ordinateur (le serveur NFS) en utilisant le protocole de partage de fichiers en réseau (Network File Sharing), dites Y. Si vous dites Y ici, vous devez aussi dire Y à accès réseau TCP/IP. Ce système de fichiers est également disponible comme module, mais si vous configurez une machine sans disque qui montera son système de fichiers racine via nfs, vous ne pouvez pas compiler ce gestionnaire comme module.
Si vous ne savez pas ce que signifie tout ceci, dites N.
ISO9660 cdrom files sytem support. (Support du système de fichiers ISO9660 des CD-ROM)
Ceci sert au système de fichiers standard utilisé sur les CD-ROM. Il était antérieurement connu sous la dénomination "High Sierra Filesystem" et est appelé "hsfs" sur les autres systèmes Unix. Si vous avez un lecteur de CD-ROM et voulez faire plus que d'écouter simplement des CD audio, dites Y. Si vous voulez compiler ceci comme module, dites M ici.
OS/2 HPFS files système support (read only). (Support du système de fichiers HPFS d'OS/2 (lecture seule))
OS/2 est le système d'exploitation d'IBM pour PC, de même que Warp, et HPFS est le système de fichiers utilisé pour organiser les fichiers sur les partitions de disque dur OS/2. Dites Y si vous voulez être capable de lire les fichiers depuis une partition HPFS OS/2 de votre disque dur. Les disquettes OS/2 sont cependant au format normal MSDOS, aussi vous n'avez pas besoin de cette option de façon à pouvoir les lire.
Ce système de fichiers est également disponible comme module, si vous voulez le compiler comme module, dites M ici, et si vous n'êtes pas sûr, dites N.
Sytem V and coherent Filesystem support. (Support du système de fichiers Système V et Coherent)
SCO, Xenix et Coherent sont des systèmes Unix commerciaux pour machines Intel. Valider cette option vous permettra de lire et écrire vers et depuis leurs disquettes et partitions de disque dur. Si vous avez une disquette ou une partition de disque dur de ce type, il est probable qu'elles contiennent des binaires des autres systèmes Unix; afin de pouvoir exécuter ces binaires, vous voudrez installer iBCS2 (Intel Binary Compatibility Standard) est un module du noyau qui vous permet exécuter des programmes Xenix, Wyse, Unix Ware, Dell Unix et Système V sous Linux et est souvent nécessaire pour exécuter des logiciels commerciaux, dont le très populaire WordPerfect. Si vous projetez seulement de charger des fichiers depuis d'autres Unix dans le réseau en utilisant NFS, vous n'avez pas besoin du support de système de fichiers Système V (mais il est évident qu'il vous faut le support de système de fichiers nfs). Si vous voulez compiler ceci comme module, dites M ici. Si vous n'avez jamais entendu parler de tout ca, vous pouvez dire N.
UFS filesystem support (read only). (Support du système de fichiers UFS de BSD (lecture seule))
BSD et les versions dérivées d'Unix (tels que SunOS, FreeBSD, NetBSD et NeXTstep) utilisent un système de fichiers appelé UFS. Certains Unix Système V peuvent créer et monter des partitions et des disquettes en utilisant également ce système de fichiers. Valider cette option vous permet de monter ces partitions et disquettes en lecture seule. Dites Y pour construire le support UFS dans votre noyau. Si vous voulez compiler ceci comme module dites m, et si vous n'avez jamais entendu parler de tout ceci, vous pouvez dire N.
Standart/generic serial support. (Support série standard)
Ceci permet de choisir si vous voulez inclure le gestionnaire des ports série standard. Les personnes qui peuvent dire N ici sont équipées d'une souris bus au lieu d'une souris série. (Notez que les gestionnaires de Cyclades et Stallion n'ont pas besoin de ce gestionnaire intégré pour fonctionner, ils sont complètement indépendants l'un de l'autre.) Si vous voulez compiler ce gestionnaire comme module, dites M ici. Ne compilez pas ce gestionnaire comme module si vous utilisez des ports série non standard puisque l'information de configuration sera perdue lorsque kerneld déchargera automatiquement ce gestionnaire. Dire Y ou M ici, afin d'utiliser des souris série, des modems et des périphériques similaires se connectant sur les ports série standard.
Digiboard PC/Xx Support. (Support de la Digiboard PC/X)
Ceci sert de gestionnaire pour les cartes Digiboard PC/Xe, PC/Xi et PC/Xeve qui vous donne accès à de nombreux ports série. Il vous faudra utiliser cette option pour connecter plus de deux modems à votre machine Linux, dites Y ici et lisez le fichier Documentation/digiboard.txt.
Cyclades async mux support. (Support des Cyclades async mux)
Ceci sert de gestionnaire pour une carte qui donne accès a de nombreux ports série. Si vous n'avez pas cette carte dite N.
Stallion multiport serial support. (Support des Stallion multi-ports série)
Les cartes Stallion vous donnent de nombreux ports série. Il vous faudra quelque chose comme ca pour connecter plus de deux modems a votre machine Linux, pour, par exemple, faire un BBS. Si vous dites Y ici, on vous demandera votre modèle de carte spécifique aux prochaines questions. Si vous n'avez pas cette carte dite N.
SDL RISCom_ card support. (Support de la carte SDL RISCom/8)
Ceci sert de gestionnaire pour la carte SDL Communications RISCom/8 multiport qui vous donne accès a de nombreux ports série. Si vous n'avez pas cette carte dite N.
Parallel printer support. (Support de l'imprimante parallèle)
Si vous projetez de relier une imprimante au port parallèle de votre machine Linux, dites Y. Lisez aussi le Printing-HOWTO. Si vous voulez compiler ceci comme module, dites M ici. Si vous voulez utiliser a la fois une imprimante parallèle et PLIP, il y a deux possibilités:
1) Si l'imprimante et le câble PLIP utilisent le même port parallèle (sans doute parce que vous en avez qu'un seul), il vaut mieux compiler les deux gestionnaires comme modules et les charger et décharger lors que c'est nécessaire.
2) Pour utiliser des ports parallèles différents pour l'imprimante et le câble PLIP, vous pouvez dire Y a ce gestionnaire d'imprimante, spécifier l'adresse de base du(des) port(s) parallèle avec l'option en ligne de commande "lp" du noyau.
Vous pouvez alors dire Y au gestionnaire PLIP ou mieux, M auquel cas la documentation Documentation/réseau/net-modules.txt vous dira comment spécifier le port et l'IRQ a utiliser par PLIP au moment du chargement des modules.
Mouse support (not serial mice). (Support de souris (pas les souris série))
Ceci sert aux machines équipées d'une souris bus ou PS/2, à différencier de la souris série. Pour les machines équipées d'une souris série `MouseSystem' ordinaire ou `Microsoft' qui se branche sur le port série, dire N ici.
Notez que la réponse à cette question n'affectera pas directement le noyau: dire N conduira ce script de configuration à sauter toutes les questions sur les souris BUS.
Si vous avez quelque chose d'autre, lisez le Busmouse-HOWTO, et dites Y ici. Si vous avez un portable, vous devez soit voir dans la documentation, soit faire des tests pour vérifier si la trackball est une souris série ou pas. Dites Y et sélectionnez une souris BUS dans la liste ci-dessous.
Souris Bus ATIXL
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Souris
Bus Logitech
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Souris
bus Microsoft
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Souris
Bus PS/2 (pilote auxiliaire aka)
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Souris
Bus C&T 82712 pour TI Travelmate
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Cette option force le support de périphérique mineur de support divers dans le noyau et permet plus tard le chargement des modules de périphériques divers utilisateur, tels que les gestionnaires de crayons optiques et écrans tactiles. A moins que vous ayez besoin de tels modules spécifiques ou voulez en écrire/tester un, dites simplement N.
QIC-02 tape support. (Support de bande QIC-02)
Si vous avez un lecteur de bandes non SCSI comme celui-ci, dites Y.
Ftape (QIC-80/Travan) support. (Support de Ftape (QIC-80/Travan))
Si vous avez un lecteur de bandes qui est connecté à votre contrôleur de disquettes, dites Y ici. Certains lecteurs de bandes (comme le Iomega Ditto 3200) est fourni avec son propre contrôleur haut débit. Ces lecteurs (et leur contrôleur compagnon) sont également supportés. Si vous avez un contrôleur spécial (tel que le CMS FC-10, FC-20, Iomega Mach-II ou Ditto Dash), vous devez le configurer en editant le fichier drivers/char/ftape/Makefile. Si vous voulez utiliser un tel lecteur de bandes sur un système a base de bus PCI, veuillez lire le fichier drivers/char/ftape/README.PCI. Ce gestionnaire est également disponible comme module chargeable en cours d'exécution, si vous voulez le compiler comme module, dites M ici.
Advanced Power Management BIOS support. (Gestion avancée de l'énergie)
APM est une spécification du BIOS pour économiser du courant en utilisant plusieurs techniques. Ceci est généralement utile pour les portables sur batterie avec des BIOS compatibles APM. Si vous n'avez pas de batterie dans votre machine, il n'y a pas d'intérêt à utiliser ce gestionnaire.
Watchdog Timer support. (Support de l'horloge chien de garde)
Si vous validez cette option et créez un fichier spécial de caractères /dev/watchdog avec le numéro majeur 10 et le numéro mineur 130 en utilisant mknod ("man mknod"), vous choisirez un chien de garde, c'est-à-dire qu'après avoir ouvert le fichier et ne pas y avoir écrit au-delà d'une minute conduira à redémarrer la machine. Si vous n'êtes pas sûr, dites N.
Enhanced real Time Clock Support. (Support de l'horloge temps réel amélioré)
Si vous validez cette option et créez un fichier spécial de caractères /dev/rtc avec le numéro majeur 10 et le numéro mineur 135 en utilisant mknod ("man mknod"), vous aurez accès à l'horloge temps réel intégrée à votre ordinateur.
Sound card support. (Support de carte son)
Si vous avez une carte son dans votre ordinateur, dites Y. Assurez-vous d'avoir toutes les informations sur votre carte son et sa configuration (l'adresse de la carte son, le numéro d'IRQ (interruptions), le canal DMA, l'adresse de l'interface Midi et la taille du tampon DMA) parce qu'ils vont vous être demandès.
Vous pouvez lire le Sound-HOWTO, et également les divers fichiers LISEZMOI dans drivers/sound. Si vous voulez compiler ceci comme module, dites M ici.
Si vous avez répondu Y à cette option vous allez devoir choisir une des cartes son, dans la liste ci-dessous et la configurer.
6850 UART MIDI
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Adlib
(OPL2)
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Audio
Excell DSP16
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Aztech
Sound Galaxy NX Pro
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Crystal
CS4232 (PnP)
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ECHO-PSS
(Orchid SoundWave32 - Cardinal DSP16)
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Ensoniq
SoundScape
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Gravis
Ultrasound
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Gravis
Ultrasound 16-bit
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Gravis
Ultrasound MAX
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Logitech
SoundMan Games (SBPro, support 44kHz stéréo)
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Logitech
SoundMan Wave (Jazz16/OPL4)
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Logitech
SoundMan 16 (compatible PAS-16)
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MPU-401
MIDI
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MediaTriX
AudioTriX Pro
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Media
Vision Premium 3D (Jazz16)
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Media
Vision Pro Sonic 16 (Jazz)
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Media
Vision Pro Audio Spectrum 16
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Microsoft
Sound System (AD1848)
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OAK
OTI-601D cards (Mozart)
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OPTi
82C928/82C929 cards (MAD16/MAD16 Pro)
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Sound
Blaster
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Sound
Blaster Pro
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Sound
Blaster 16
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Turtle
Beach Wavefront (Maui, Tropez)
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Wave
Blaster
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MPU-401
MIDI (intelligent mode)
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PC
speaker / Parallel port DAC
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Turtle
Beach MultiSound/Tahiti/Monterey
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Kernel profiling support. (Support du profile du noyau)
Ceci sert aux hackers du noyau qui veulent savoir combien de temps le noyau passe dans les diverses procédures. L'information est enregistrée dans /proc/profile (validez le système de fichiers /proc !) et pour pouvoir le lire, il vous faut le package readprofile. Sa page de man donne l'information sur le format des données de profile. Pour devenir hacker du noyau, vous pouvez commencer avec le Kernel Hacker's Guide. La plupart des utilisateurs disent N.
Voila, vous devez avoir configuré votre kernel comme il faut. N'oubliez pas de sauvegarder cette configuration en choisissant l'option Store configuration to File du menu principal. Ceci fait, sélectionnez l'option Save and Exit.